mercredi 20 mai 2009

Marianne au bouchon lyonnais.


Il est jean-jean Monsieur Guéant.
Il est périlleux Monsieur Mourad.
Dieudonné dit merci.

Monsieur Guéant est jean-jean. Je devrais mettre des guillemets. Car nous sommes quand même en face d’un homme certes de « l’ombre », mais d’un serviteur de l’état, d’un haut fonctionnaire, passé et formé, pour ne pas dire formaté, par l’Ena et Sciences-Po, celle d’avant Descoings…

Du haut de sa science l’autre jour M. Guéant a eu le vertige sur Radio J (la radio communautaire juive) et il est tombé. N’écoutant que … la bêtise qui sommeillait en lui, il s’est proposé de voir si dans l’arrière boutique de la République il n’y avait pas une loi oubliée (y compris de lui-même) de n’avoir pas servi, qui permettrait de faire taire Dieudonné…
Les remerciements de celui-ci pour le lancement de sa campagne avec fanfare élyséenne sont allés certainement droit au cœur de Monsieur Guéant n’en doutons pas.

Rendez-vous compte, «l’humoriste » antisioniste déclaré, expert en spécialités lyonnaises autoproclamé [1], a eu en effet l’outrecuidance de se laisser aller dans l’arène politique des élections européennes alors que personne ne l’y avait convié. A la tête d’une bande aussi hétéroclite et qu’improbable, en compagnie de l’opni [2] Soral, d’un affable président de PAF [3] qui n’a rien à voir avec la petite lucarne, d’un rabbin antisioniste (ça existe, ils ont tout en magasin), Dieudonné pense que cet « anti » là pourrait être un faux nez présentable de l’antisémitisme et un sujet structurant d’une campagne électorale fut elle européenne. Il croit pouvoir recevoir les voix de ceux qui ont défilé récemment aux cris de « mort à Israël » ou de « nous sommes tous des palestiniens ». Cet ancien comique poursuit une revanche personnelle que l’on peut comprendre quand on voit quel est son talent et son parcours professionnel depuis le 1er décembre 2003 et ce fameux sketch lors d’une émission de MOF dont il aurait du se méfier.

Mais Dieudonné est breton par sa mère et ceux qui l’ont dézingué auraient bien fait d’y penser avant. Le breton est têtu c’est bien connu et il ne lâchera pas « l’affaire ». (Pardonnez-moi pour cette échappée identitaro-essentialisatrice.)

En effet, de fin 2003 à aujourd’hui, Dieudonné a découvert sur le tard que tout ne se vaut pas. Bienvenu au Klub.

Le film de Costa Gavras « Amen » peut laisser planer plus qu’une ambiguité sur les liens entre le crucifix et la croix gammée [3], ça ne dérange pas vraiment les associations petites ou grandes de défense de tel ou tel droits universels et fondamentaux.
Les « Guignols » de Canal+ peuvent manipuler un pape en latex s’effondrant dans la cocaïne, ou un autre affublé d’un subtil brassard nazi, l’indignation ne sortira pas beaucoup des salons des derniers croyants cathos du coin.
Et je dirais tant mieux. Ce qui est excessif est insignifiant et mieux vaut le traiter par un mépris même pas poli.
En revanche dénoncer dans un raccourci caricatural le terrorisme islamique, ou la dérive à laquelle le sionisme peut mener, là achtung, attention, e pericoloso !!! Ecoutez Stéphane Guillon sur une partie du sujet [4], c’est provoquant de vérité, et chacun ici l’a bien intégré.

Mais revenons à Messieurs Guéant et Mourad.
D’un côté donc nous avons un supposé républicain et démocrate, en réalité un secrétaire très spécial quant à sa conception de la liberté d’expression et qui aimerait bien réduire au silence le triste histrion, même si ce faisant c’est précisément l’expression libre qu’il remet en cause.
De l’autre Monsieur Mourad, chroniqueur sur Oumma Tv, qui lui est trop content de la perche tendue. Il la saisit et nous avoue qu’il en profiterait bien lui aussi pour interdire le vicomte de Vendée, Philippe le joliment nommé de Villiers, suspect, que dis-je coupable, forcément coupable d’islamophobie, puisqu’il ose tenter d’alerter à sa manière très peu « tendance » ses compatriotes des éventuelles petites complications que pourraient produire un islam en France, si celui-ci devenait dominant… Il est pas fin Monsieur Mourad il pourrait au moins attendre les conditions requises pour se laisser aller lui aussi à nous donner un aperçu de sa conception de la liberté d’expression en terre d’Islam. Il reproche au vicomte de ne pas avoir couper le « cordon ombilical » avec sa religion… C’est savoureux à entendre sur une télévision communautaire musulmane.



J’écris ces mots sur un ton badin… mais c’est sérieux tout cela.
Et que faire ? Toujours le même dilemme. Ne rien dire. Ne pas s’exprimer. Pour ne pas être amalgamé. Pour ne pas jeter de l’huile sur le feu. Faire le pari d’un avenir riche de sa « diversité », comme une bonne mousse riche en chocolat.
Après l’école qui a été le premier terrain expérimentant une « diversité » tant vantée, avec les résultats enviables que l’on constate, c’est le champs politique qui commence donc à son tour son enrichissement avec des discours très éloignés des principes républicains et des intérêts de la cohésion nationale. Et l’on risque dans les prochaines années de comprendre ce que changement d’époque veut dire. Les enfants « rebelles » et « sauvageons » des banlieues, leurs frères et sœurs moins agités, d’hier et d’aujourd’hui, sont l’avenir du pays. C’est pas moi qui le dit c’est Borloo [5]. Lorsqu’un Monsieur Mourad, puis deux, puis trois, puis autant qu’en proportion de la population, seront élus, ou auront leurs sièges dans les médias, discrimination positive et représentativité obligent, lorsque Monsieur Guéant leur aura ouvert les portes des petites magouilles d’arrière boutique pour s’arranger raisonnablement avec les principes démocratiques et bien ce jour là qui s’approche…
Je ne suis pas assez égoïste pour me dire que je suis trop vieux pour le voir et si tel était mon point de vue je ferais bien d’être attentif car la médecine fait plus de progrès que le débat politique ces derniers temps.
Ce débat politique s’enrichit donc petit à petit, un PMF, un PAF, un MIR, un CRAN, un CRIF, des listes anti-sionistes [6]… mais rassurez-vous, comme les émeutes de banlieues tout cela est social, et tous les bons sociologues formés à l’EHESS, tous les frais diplômés de Sciences Po (fussent-ils fagotés comme des bourgeois) [7] vous le répèteront, jusqu’à ce que vous n’en doutiez plus…

Guéant, Mourad, même combat ?
Non évidemment, l’un est l’idiot utile de l’autre. Devinez lequel.
Réveillez-vous et méfiez vous au moins des accommodements « positifs » [8] d’où qu’ils viennent.

[1] Dieudonné rêve de « glisser des quenelles ». C’est « charmant ». Je rappellerais simplement à Dieudonné que les quenelles c’est très mou…
[2] Faites un effort de déduction.
Soral est cet « intellectuel » français qui se verrait peut-être bien en ministre de la diversité dans une Républislamique… Je plaisante. Mais le garçon est un peu instable et nul ne sait encore quel direction il prendra demain. Peut-être se convertira-t-il au judaïsme… Je plaisante encore. Quoique.
[3] Parti antisioniste français.
[3] http://img.ozap.com/00784246-photo-affiche-amen.jpg
[4] http://www.dailymotion.com/relevance/search/guillon/video/x46d0z_stephane-guillon-et-islam_politics
[5] http://www.dailymotion.com/visited-week/search/borloo/video/x7j7jj_ump-borloo-un-demographe-fou-a-lier_news
[6] PMF = parti des musulmans de France, PAF = parti antisioniste français, un MIR = mouvement des indigènes de la République, un CRAN = conseil représentatif des associations noires, CRIF = conseil représentatif des institutions juives de France. Soyez patients la liste va « s’enrichir ».
[7] Référence à l’interview de l’étudiant de Sciences Po victime d’une agression dans un bus parisien et qui regrettait d’apparaître sous les habits d’un « bourgeois », ce qu’il juge sans doute comme étant une « circonstance incitative », qui pourrait expliquer, sinon justifier sa mésaventure… Sociologie quand tu les tiens.
[8] Expression canadienne pour qualifier les concessions faites à l’islam pour « l’intégrer », je pense que chez nous en France le système optera plutôt pour l’expression «dispositif positif ». Tous les malheurs doivent être « positifs ». La discrimination sera « positive », les statistiques seront « positives », et la laïcité sera « positive ». Le jour ou vous entendez parler de démocratie « positive »…

Publié par Agoravox le 29 mai 2009
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/marianne-au-bouchon-lyonnais-56341

7 commentaires:

  1. Monsieur. "Ne rien faire, Ne rien dire" face aux perles quotidiennes, comme vous l'écrivez, vous pouvez certes le déplorer. Mais "Ne rien faire, ne rien dire" n'est pas une faute en soi. C'est le zugzwang, le "coup d'attente", quand le meilleur coup possible à jouer consiste à ne rien tenter, quand l'adversaire affaibli lui-même sa position. Alors certes c'est vraiment difficile à vivre pour les nerfs. Mais c'est un coup valable qui repose sur l'idée suivante : «A la guerre comme à la chasse, un objectif raté de peu reste un échec total» - empereur byzantin Maurice (582-602)-

    La vraie faute serait de rester inactif pendant ce temps et de ne pas se préparer ;)

    PS: par pitié, supprimez le lancement automatique de la musique d'ambiance du blog !

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  2. "L'adversaire" n'affaiblit pas sa position.
    Je suis un honnête "pousseur de bois". Si dans le débat d'idée le parallèle avec les échecs est pertinent (projection, articulation, anticipation, esprit d'escalier), l'histoire actuelle me fait plus penser à une partie de go... Et là les blancs sont très mal partis. Ils leurs restent encore la possibilité de refuser la partie, ses règles et de chambouler le "goban".
    Mais pour quel nouveau "jeu" ?

    PS : pour la musique ça faisait longtemps que que je me disais ça... C'est fait. ;-)

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  3. Bonjour noop.

    Je ne suis pas d'accord avec vous quand vous estimez que l'ennemi ne s'affaiblit PAS, je vous trouve pessimiste, vous voyez le verre à moitié vide et vous déplorez qu'il ne soit pas totalement vide (ou plein).

    Au contraire, selon moi, l'adversaire affaiblit sans cesse sa position : par exemple, les trois matches télévisés de foot opposant des équipes du Maghreb aux "bleus" (où l'hymne avait été conspué ainsi que les joueurs français). Des évènements comme celui-ci s'apparentent en effet à votre évocation du jeu de go : ici, un pion pour NOUS, là, un pion pour EUX. Ici, une escarmouche remportée par eux, là, une autre par nous. Le fait que le jeu soit mouvant et que vous surmétabolisiez les coups adverses ne doit pas faire oublier que "nous" est au contact dans toutes les facettes de la société, sur tout l'échiquier. Il faut, par exemple, compter une personne qui rechigne d'appliquer des aspects de leurs idéologies (ou qui garde en tête qu'il existe d'autres choix), comme étant de "notre" côté. Même si elle vote autrement (ou qu'il vote, tout court), ces coups-là SONT pour nous, néanmoins.

    Si la situation actuelle nous "affecte" autant .. c'est qu'"On N'aurait Jamais Du" .. leur permettre d'intégrer la partie. Tout simplement.

    OK. Mais ce qui est fait est fait, oui ? Partagé par beaucoup, il faut s'employer à mettre ce sentiment et ces "regrets" de côté. Il faut s'interdire de les évoquer autrement. Sans quoi, leur influence néfaste fait toujours voir le verre à moitié vide et encourage le découragement. Ils disparaîtront d'eux-mêmes, à l'heure de la victoire. Considérez-les comme des mauvais charmes, si vous voulez ? ;)

    Voila pour les remarques générales.


    --(taille limite atteinte--suite)-->

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  4. Sinon, pour la transposition Echecs | Go, étant un piètre pratiquant de Go, je vous cède avec plaisir le Commandement des Expertises de cet ordre :)

    Par contre, vous ne croyez pas si bien dire, "Chambouler le goban" .. est très exactement ce qu'il faut faire.

    Je m'explique : nous savons tous que les règles du jeu en vigueur aujourd'hui nous pénalisent : approchons-nous d'une victoire de taille et HOP! .. les règles sont changées, à notre détriment bien entendu! ..comme si on nous éloignait la ligne d'arrivée à chaque fois qu'on passait le dernier virage en tête ! Et c'est le cas ! On nous laisse participer pour la forme. Pour nous "occuper", peut-être ? Sans craindre le ridicule, je pense que ça, d'autres l'ont compris avant moi. Donc, RIEN de nouveau à exploiter, pas de révélation, là-dedans.

    Par contre, en revenant à votre allusion au "goban", je crois que, quelque part sur le plateau de Go, se cache une case (une intersection), anodine et néanmoins remarquable, dont la prise de contrôle par un joueur signifiera l'extinction des prétentions de l'autre joueur. C'est à dire la victoire. Totale, immédiate et définitive !

    Mais je crois également que cette case si particulière 1- n'est connue de personne et 2- n'est en fait activable que par le joueur blanc (ou noir, si c'est nous qui jouons cette couleur^^). C'est-à-dire que le joueur noir ne sait pas qu'il doit empêcher absolument le joueur blanc de contrôler cette case .. PARCE QUE le joueur blanc lui-même ignore qu'il doit absolument contrôler cette case ! Et que même si le joueur noir occupait cette case, pour une autre raison, il ne saurait rien de ses particularités ultimes, il n'y aurait pas à craindre le risque qu'il l'active.

    Transposez cela au jeu de Go : ce serait en fait comme si votre adversaire ignorait qu'en posant votre dernier pion en mains sur telle intersection, vous gagneriez et qu'il perdrait. Ce serait comme si votre adversaire avait déjà posé un pion à lui, pour prendre un de vos ensembles, mais .. "négligemment" : c'est-à-dire sans y prêter d'attention particulière. Et qu'il connaissait donc le PRINCIPE de la capture. Mais que la pose de votre pion remarquable diffèrerait de lui en cela qu'elle vous fait et capturer .. et gagner la partie ! Que le jeu s'arrête ! Que c'est fini ! Que ze game is over !

    --(suite)-->

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  5. .. Ce serait en fait comme si chacun des deux joueurs avait joué pour la première fois au Go et l'avait ignoré, croyant jouer à autre chose. Et avait donc jusque-là ignoré comment se gagne une partie de Go, vous comprenez ? Cet évènement remarquable de la famille des 'premières fois', même s'il est rare, existe néanmoins : il n'appartient pas 'simplement' à l'ordre des Fables.

    Eh bien, monsieur, moi je crois que nous sommes engagés, en France et partout, dans une telle partie de go contre nos ennemis. Que toutes les escarmouches qui adviennent ne sont que péripéties au regard de l'enjeu. Et que, quelque part, il existe un coup à jouer à double caractéristique : il nous donne la victoire ET il nous enseigne, ainsi qu'à nos adversaires, que nous venons de gagner, à la façon d'un coup de gong

    C'est l'essence même de la stratégie.

    Transposez le go à notre pays, considérez que, aux vus des bouleversements et des enjeux, nous sommes effectivement engagés dans une partie d'un jeu qui n'a jamais été joué et dont les règles n'ont pas encore toutes été découvertes. Transposez ce préambule à la situation socio-politico-économico-historique actuelle. Où nos positions existent, où "nos" pions sont là, certains malgré eux, mais qu'importe tant qu'ils sont là! Et réalisez que, cette case, nous l'avons là, quelque part sous notre nez. Et qu'il ne nous reste plus qu'à y accéder dans cet esprit pour qu'elle s'active. Et, enfin, comprenez qu le France est elle-même un pivot et une de ces cases remarquables pour tous ses voisins, et au-delà.

    -FIN-

    ps: merci pour le déclencheur de musique ;)

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  6. Que la France ait un rôle à jouer dans l'avenir je n'en doute pas. Sur le plan des idées au moins.

    Mon parallèle avec le jeu de Go est surtout là pour souligner l'aspect démographique. L'essence du jeu chinois c'est l'étouffement de l'adversaire en le privant d'espace vital...
    Les échecs sont plus révélateur de l'esprit et de l'histoire occidentale. Affrontement de deux armées jusqu'à l'affaiblissement d'un camp où jusqu'à la fin du chef.
    L'évolution démographique nous place plus dans un jeu de go à l'échelle de notre pays, mais aussi de la planète.

    Enfin je suis de ceux (lent d'esprit) qui quoiq'âgé déjà, continue à réfléchir, plus qu'à âgir... Et je ne me situe pas au côté du Fn, je ne me situe pas dans la réaction, et pas non plus dans le conservatisme... Pltôt dans l'espérance d'un véritable renouveau en prise avec l'histoire et non pas contre elle.
    Je pense que les évolutions actuelles appellent de nouveaux "équilibres", de nouvelles logiques, de nouveaux systèmes.
    L'écologie et la démographie et l'économie en seraient les moteurs et les bras de leviers. On peut je crois sur ces thèmes proposer un discours cohérent qui couperait l'herbe sous les pieds des apprentis sorciers.
    Vaste travail quand même.

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  7. Ah oui, vous parliez de "submersion" démographique ? (Aux échecs, on pourra parler de 'marée de pions'). Mais l'idée du Go reste valable. J'ai adoré découvrir le principe de bousculer le goban et celui d'être entrain de jouer un jeu codifié sans que personne le sache. En tout cas cela m'a bien stimulé, comme vous avez pu le constater. Merci de de pas avoir eu la possibilité de refuser ce texte :D

    La submersion démographique n'est pas un problème. Les femmes se remettent à faire 5 enfants pendant deux générations et c'est réglé.

    Pour ce qui est de la politique, j'ai 200 ans. Et j'ai décidé de ne plus voter jusqu'à nouvel ordre! Alors vous pourriez me rétorquer que je vais à l'encontre du zugzwang, que chaque voix compte, qu'il ne faut pas lâcher. Mais voter est devenu une telle source de "dégoût" pour moi. A quoi bon alimenter un système qui démontre régulièrement qu'il est constitué d' agents déconnectés vivant une existence séparée ? Ca pourrait devenir ubuesque. Et puis, quel poids en moins! Il faut l'avoir décidé au moins une fois pour s'en rendre compte. Du coup, je vois les choses différemment, par exemple qu'il ne peut pas y avoir(pour moi) de solution politique venant de la prochaine élection ;) Du coup, je peux sereinement penser à d'autres thèmes que les européennes, que le décompte des voix et les jeux de jambe des candidats.

    Pour le "vaste travail quand même", vous avez raison. Vous auriez pu dire "vaste programme" sans plagier De Gaulle. Mais enfin, je réponds "A chacun son job & Commençons par la première tâche". Des vastes travaux, on peut les abattre vite fait bien fait avec x millions de gens poussant dans la même direction. A condition que la direction ne conduise pas vers un "droit dans le mur", bien sûr. D'où la nécessité de ne plus mettre des aventuriers à notre tête. Ce que sont tous les hommes politiques actuels.

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